La rentabilité, l’attractivité financière ou même «la stature» du poste occupé ne font pas tout !
Pour développer une relation au travail saine et équilibrée, positive et engageante nous avons surtout besoin de nous sentir légitime, autrement dit à notre place.
Pour cela, il faut avoir une conscience de soi lucide et bienveillante, connaître ses limites pour ne pas se sentir dépassé par la hauteur des enjeux – ce qui est particulièrement vrai dans le monde de l’entrepreneuriat où les décisions se prennent souvent seul, mais aussi lorsque nous occupons des postes à responsabilités ou lorsque nous devons gérer la cohésion d’une équipe…
Plus les objectifs sont importants, plus nous avons besoin de canaliser l’énergie et affiner cette conscience de soi pour être impliqué et ressentir du plaisir à se mettre à la tâche.
De quoi parle-t-on exactement ?
La conscience de soi nous ramène forcément à nous : lorsque tout va bien, que notre perception de nous-même est claire, tout est en effet plus fluide et facile.
Il s’agit de porter attention à qui nous sommes, ce que nous ressentons, ce que nous voulons vraiment, comment nous nous y employons et si ces actions sont en adéquation avec nos valeurs.
Avoir une conscience de soi fine c’est évidemment apprendre à mieux se connaître, ce qui permet aussi de mieux développer ses capacités dans le cadre de son travail.
Conscience de soi et conscience professionnelle ne vont pas l’un sans l’autre : car bien se connaître permet de mieux effectuer son travail et de ressentir cet élan, cet engagement vital pour l’accomplir dans de bonnes conditions et avec succès.
Pourquoi les défis professionnels occasionnent-ils du stress ?
Le stress est un facteur aggravant du mal-être au travail.
Un environnement de travail compliqué, une mauvaise communication ne sont pas les seuls « motifs » à la survenue de ce stress, car nous pouvons le ressentir alors que nous sommes parfaitement à notre place et que le poste nous plaît !
Les objectifs professionnels sont en général motivants mais ils peuvent être sources de stress lorsqu’ils nous paraissent trop grands, voire inatteignables.
Nos facultés d’adaptation sont mises à contribution, il nous faut cerner les enjeux et dépasser certains schémas internes pour nous y confronter dans les meilleures dispositions possibles.
Un défi ce n’est pas rien ! Cela demande d’oser l’audace, de chercher au fond de soi l’assurance et le lâcher-prise, l’étincelle d’une belle action !
Ainsi, si le stress peut être un catalyseur de l’action (en nous forçant par exemple à agir ou prendre position), il peut aussi l’entraver lorsque nous n’avons pas suffisamment conscience de nous-même et de nos propres limites…
Quels sont les signes d’un manque de conscience de soi au travail ?
L’un des principaux signes évocateurs de ce manque de conscience de soi est bien sûr le manque de confiance !
Ne pas « oser » : prendre des initiatives pour enrichir ses compétences, prendre des décisions avec un impact fort, soumettre clairement son avis, se remettre en question ou encore maîtriser ses choix de carrière…
Ce ne sont pas les seuls signes, il y en a beaucoup d’autres qui indiquent que nous n’avons parfaitement conscience de qui nous sommes et comment nous agissons : ne pas se sentir motivé, impliqué ou valorisé (même lorsque le travail fourni est parfait), ne pas savoir dire non et poser des limites (de temps notamment, en ramenant du travail à n’en plus finir sur son lieu de vie…).
Comment développer cette conscience de soi professionnelle ?
En prenant à bras le corps les problématiques, en justifiant son expertise par des actions concrètes et efficaces.
Plus on aura à cœur de développer son autonomie et son leadership, plus on améliorera cette image mentale que nous avons de nous même.
Croire que nous pouvons gagner, c’est déjà gagner ! C’est même un entraînement cérébral quotidien que nous pouvons tous mettre en pratique.
Bien sûr, cela n’empêchera pas les déconvenues et les échecs, mais on les acceptera avec plus de facilité pour en faire des forces et rebondir de plus belle.
Il faut accepter de devoir travailler sur soi pour évoluer : apprendre à mieux se connaître, anticiper ses émotions et détecter les signes avant-coureurs.
Prendre davantage conscience de soi c’est aussi mieux interagir avec la conscience des autres, se respecter et respecter les autres autour (nous avons en cela tout intérêt à améliorer notre manière de communiquer).
Il y a vraiment plein de façons de développer cette conscience de soi et certainement un axe en particulier qu’il vous faudrait explorer…
Comment pourriez-vous dès aujourd’hui travailler à développer cette conscience de soi au travail ?
